Le tribunal de Gipuzkoa (Pays Basque) a classé l’affaire économique d’Egunkaria, et, ainsi, onze ans plus tard, l’affaire est finie, sans avoir reçu aucune condamnation pénale. Justement, dans un procédure judiciaire, les présumés délits de l’affaire économique (la fraude aux subventions publiques et la falsification des comptes) et leurs auteurs figurèrent sans preciser, et c’est pour cela que l’affaire a été prescrit.
Dans l’affaire Egunkaria, la Garde Civile a fait deux opérations, sur ordre du juge de l’Audience Nationale d’Espagne Juan del Olmo. Le 20 février 2003, ils fermaient Egunkaria, et le 16 octobre de la même année le procès economique commençait. Ce sont les données des deux opérations: un journal fermé, dix-neuf personnes arrêtées, dix inculpés —trois d’entre eux, dans deux affaires—, sept personnes torturées, six personnes emprisonnées, et, en plus, leur a fait payer une caution de 700.000 euros, 180 personnes perdaient leur emploi, 15.000 acheteurs et 50.000 lecteurs ont été laissés sans leur journal, et la voie judiciaire causée un coût de 500.000 euros…
L’affaire de la fermeture du journal finissait en avril 2010, quand l’Audience Nationale avait donné l’absolution après le jugement de cinq personnes. Selon la sentence, Egunkaria n’avait aucun lien avec ETA, la constitution espagnole ne défendait pas la décision de fermeture, la fermeture enfreignait la liberté de décision, les allégations étaient débiles et ils n’avaient pas aucun fondement ou de preuves, et lors que les arretés ont été détenus au secret n’y avait pas des contrôle judiciaire.
Les inculpés ont toujours dénoncé que l’affaire a eu une impulsion politique. De la même manière, ils ont toujours remercié le “soutien” donné par la societé basque. Ils ont souligné que la société ne devriez jamais oublier ce qui s’est passé, et que l’État espagnol n’a pas donné d’indemnisation et n’a pas demandé indulgence.
Egunkaria était le seul journal publié en Basque. Il a été crée en 1990, par l’activité culturelle basque; il n’était pas un journal publique. Aprés qu’il avait été fermait, en juin 2003, le journal basque Berria a été crée sur l’initiative d’anciens travailleurs d’Egunkaria, avec l’argent de 20.000 actionnaires.